Est-ce que le miaulement fonctionne ? Preuve scientifique du miaulement
Partager
Existe-t-il des preuves scientifiques pour Mewing ?
Mewing a connu un regain de popularité et les transformations visibles sur les photos avant et après sont remarquables. Cependant, les preuves scientifiques soutiennent-elles la pratique du miaulement ?
Il y a une pénurie d’études directes examinant spécifiquement le miaulement. Néanmoins, de nombreuses découvertes scientifiques soutiennent les principes sous-jacents du miaulement.
Bien qu’une étude complète, randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, avec un échantillon important dédié au miaulement reste insaisissable, la perspective d’une telle étude est peu probable. Mewing pose un défi à la communauté orthodontique, car il suggère que le maintien d'une bonne posture dès le plus jeune âge peut prévenir une malocclusion et éviter le besoin d'interventions chirurgicales. Il est donc peu probable que de telles recherches soient financées. Actuellement, seuls le Dr Mew et quelques privilégiés participent à la collecte de données et à des recherches approfondies sur le mewing, mais il faudra du temps pour accumuler des preuves concluantes.
Études pertinentes
En attendant, voici diverses études qui confirment les concepts fondamentaux du miaulement, organisées chronologiquement :
2018 - Évaluation échographique tridimensionnelle de la posture de la langue et son impact sur les troubles de l'articulation chez les enfants d'âge préscolaire présentant une béance antérieure - Kravanja et al.
- Une posture correcte de la langue a été observée pour rectifier les béances antérieures chez les enfants d’âge préscolaire.
2018 - La forme mandibulaire humaine est associée à la force musculaire masticatoire - Sella-Tunis et al.
- Cette étude met en évidence une corrélation entre le volume musculaire de la mandibule et les caractéristiques spécifiques du visage, suggérant que mâcher davantage peut affecter positivement l’esthétique du visage.
2016 - Interaction entre la déglutition, la posture de la langue et la malocclusion : une comparaison de la formation du compartiment intra-oral chez des sujets présentant une occlusion neutre ou différents types de malocclusion - Knösel et al.
- Une bonne posture de la langue et une bonne déglutition peuvent contribuer à l’élargissement du palais au cours du développement.
2014 - L'effet aigu de la position de la langue dans la bouche sur les performances des tests isocinétiques du genou : une étude pilote très surprenante - Vico et al.
- La recherche établit un lien entre une bonne posture de la langue et une augmentation du couple maximal de flexion du genou, indiquant que la posture de la langue est en corrélation avec la posture globale du corps.
2014 - Traitement par expansion/masque facial d'une malocclusion adulte de classe III - Jackson et al.
- Cette étude a exploré l'expansion palatine et le traitement par masque facial chez les adultes, observant des résultats positifs chez un jeune de 19 ans présentant une sous-occlusion.
2014 - Traitement et rétention des béances antérieures récidivantes avec posture de langue basse et frein de langue : un suivi de 10 ans - Orthod et al.
- Une technique de correction de la posture de la langue a permis de corriger avec succès une béance antérieure chez un patient de 19 ans, avec des effets durables observés au cours d'un suivi de 10 ans.
2012 - Remodelage osseux pour corriger une déficience maxillaire après arrêt de croissance - Showkatbakhsh et al.
- Une jeune femme de 22 ans présentant une malocclusion de classe III a obtenu une correction grâce à l'utilisation d'un appareil lingual, améliorant finalement son angle nasogénien.
2010 - [Traitement des patients adultes squelettiques de classe III présentant une protraction du masque facial] - Pan et al.
- Cette étude démontre le potentiel de faire avancer le maxillaire chez les adultes, en utilisant un masque facial et des élastiques sur une période de deux ans.
2010 - Traitement fonctionnel du ronflement basé sur la manœuvre de repositionnement de la langue - Engelke et al.
- Il a été constaté que le positionnement de la langue réduisait le ronflement chez les personnes ayant un IMC normal lorsqu'il était associé à une protection buccale.
2010 - Les forces continues sont plus efficaces que les forces intermittentes dans les sutures en expansion - Shih-Yao Liu et al.
- Cette recherche réaffirme le principe fondamental du principe tropique, en soulignant que les forces continues sur une période prolongée conduisent à des changements plus importants.
2009 - Effets de la position de la langue sur l'activité musculaire mandibulaire et la fonction de fréquence cardiaque - Schmidt et al.
- Une bonne posture de la langue sur le toit de la bouche était corrélée à une activité accrue des muscles masticateurs et à une réduction de la variabilité de la fréquence cardiaque chez les patients âgés d'environ 19 ans.
2004 - Modifications faciales suite à un traitement avec un appareil orthodontique amovible chez l'adulte - Singh et al.
- Un appareil orthodontique amovible (Homeoblock) a induit des modifications faciales chez les adultes, notamment une augmentation de la taille de l'arcade maxillaire, de la taille du maxillaire et une amélioration de l'inclinaison du canthal.
1999 - Les jumeaux Creed
- Le traitement orthotrope du Dr John Mew a démontré des résultats supérieurs par rapport au traitement orthodontique traditionnel chez une paire de jumeaux, principalement en mettant l'accent sur une bonne posture de la langue.
1997 - Les effets de la position de la langue sur l'activité musculaire mandibulaire - Carlson et al.
- Cette étude établit une corrélation entre le repos de la langue sur le palais et l'amélioration de la force des muscles masticateurs, en particulier au niveau des muscles temporaux et suprahyoïdiens.
1981 - Expériences sur la respiration orale des primates - Harvold et al.
- Une étude impliquant des singes a révélé que les personnes qui respiraient par le nez développaient une malocclusion et des visages plus longs, soulignant l'importance de la respiration nasale.
1979 - Effets expérimentaux et post-expérimentaux de la traction extra-orale dirigée vers l'arrière chez la Macaca fasciculaire adulte - Brandt et al.
- La recherche a examiné l'impact du casque de traction sur la structure osseuse du visage du singe adulte, concluant que l'arrêt de la croissance suturale active n'empêche pas l'adaptation du squelette facial.
1976 - Changements d'âge dans la suture frontozygomatique humaine de 20 à 95 ans - Kokich et al.
- L'étude révèle que les sutures des pommettes ne fusionnent pas avant la huitième décennie de la vie, ce qui suggère un potentiel de croissance osseuse suturale, un peu comme chez les enfants.
Traitement Orthotropique
Le Dr Mew et d’autres praticiens en orthotropie/forwardontique appliquent les principes du mewing dans leur pratique professionnelle. Le travail du Dr Mew auprès des enfants, axé sur la posture plutôt que sur la chirurgie, a donné des résultats significatifs. Plusieurs enfants ayant reçu un traitement orthotropique ont constaté des améliorations de l’esthétique de leur visage.
De plus, Orthotropics utilise des méthodes d'expansion dentaire traditionnelles tout en incorporant des dispositifs pour encourager le placement correct de la langue sur le toit de la bouche.
Cependant, les conséquences néfastes de la respiration buccale, l’antithèse du miaulement, ont fait l’objet de nombreuses recherches.
2016 - Association entre habitudes buccales, respiration buccale et malocclusion - Grippaudo et al.
- Cette étude établit un lien étroit entre la respiration buccale et divers problèmes de malocclusion, soulignant la nécessité d'une intervention précoce pour prévenir ou corriger ces facteurs afin de faciliter une bonne croissance du squelette.
La respiration buccale, comme le montre l'expérience d'un enfant dans le texte, peut avoir des effets néfastes sur l'esthétique du visage.